Comme un Albatros, mon second roman, paru en 2012 aux Editions la Découvrance, est un hommage assumé à Bernard Moitessier, un récit qui revisite à la fois son histoire lors du Golden Globe Challenge et revient en l'actualisant sur son regard sur le monde.
Un article écrit par un blogger lors de sa sortie:
Edifiant, à coup sûr dépaysant, un brin monotone aussi… Un
beau récit que je recommande à tous ceux qui rêvent d'océan, de solitude et de
dépassement de soi…
L’histoire débute in medias res, coïncidant avec le
début de la course, un tour du monde à la voile en solitaire. Le jeune Gwen
manque d’expérience, mais un coup du sort lui a permis d’embarquer à bord d’AGA
face à des skippers plus aguerris. D’abord « compétiteur », Gwen
prend peu à peu conscience de la beauté et de la vulnérabilité de la
nature ; alors qu’il fait son petit bout de chemin avec ténacité mais
lucidité, espérant, si ce n’est obtenir un bon classement, du moins terminer la
course, certaines réalités écologiques commencent à se dessiner et ce
faisant, à modifier le regard du jeune homme sur le monde.
Un récit qui fait rimer navigation et initiation : Gwen
ressort grandi de cette expérience forte et surhumaine. Bien que je ne
connaisse absolument rien à cet univers, j’avoue être fascinée par ces
passionnés prêts à s’isoler du reste du monde pendant des mois, à lutter contre
les éléments, à transcender leur humanité. Ce fut un plaisir de partager,
l’espace de 181 pages, le quotidien atypique de Gwen : méthodes de
navigation, phases de repos strictement délimitées, communication avec le
continent… Un quotidien austère, parfois inconfortable, avec une température en
cabine qui chute parfois à 8°C. Sans parler bien sûr, de la rencontre avec l’albatros,
qui va infléchir – dans tous les sens du terme – le parcours du jeune skipper.
A la fois récit d’aventure, journal de bord et document
écologique, un texte mené à la première personne qui a un indéniable parfum
d’authenticité… Il me manque peut-être un petit quelque chose pour
estampiller cette lecture d’un coup de cœur ; peut-être plus de relief, de
passion dans l’écriture et plus d’intimisme. Le protagoniste nous reste assez
longtemps « inconnu », distant, bien que le lecteur soit seul avec
lui à bord d'AGA ; il lui faut beaucoup de temps pour dévoiler un peu son
histoire…
Disponible uniquement via son auteur (py.touzot@free.fr)
Sur ce site, pour les amoureux de la voile:
RECIT: La Longue Route
FILM: All is Lost
RECIT: Le bateau qui ne voulait pas flotter


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