© P.Yves Touzot 2018

31 mai 2017

PRESSE: National Geographic spécial Parcs Nationaux

Les plus beaux parcs nationaux du monde vus par le National Geographic.

    Yellowstone, USA

Petit article un peu différent pour saluer (avec un peu de retard) la publication d'un numéro hors-série du National Geographic sur les plus beaux parcs nationaux du monde. Au programme, un voyage d'une centaine de pages à la rencontre de ces lieux qui nous font rêver: les grands classiques nord-américains (Yellowstone, Yosemite, Grand Canyon, Banff, Monument Valley...), d'autres moins connus (Zion, Delani, Redwood...), les stars européennes (Mercantour, Spitzberg, Vatnajokull, Donana...), sud-américaines (Iguazu, Torres del Paine, Galapagos...), asiatiques (Sagarmatha, Petra, Babe...), africaines (Chutes Victoria, Kilimandjaro, Serengeti...), sans oublier l'Océanie (Grande Barrière de Corail, Tongariro, Westland Taï Poutini, Uluru...).
Bref: 76 parcs nationaux sur les cinq continents pour les amoureux des grands espaces et de la nature dans ses plus belles parures. Pour se rendre dans la plupart de ces parcs nationaux, le billet d'avion coûtera un bras, mais il faut savoir de temps en temps, quand on le peut, casser sa tirelire pour aller à la rencontre des plus beaux endroits du monde, pour les voir, les visiter, les sentir et les ressentir dans leur pleine réalité. 

Un sublime voyage pour moins de dix euros !

National Geographic Les plus beaux parcs nationaux du monde, hors série février-mars 2017.
Disponible sur le site du magazine. 


    Uluru, Australie

    Torres Del Plaine, Chili

    Serengeti, Tanzanie

    Iguazu, Brésil & Argentine

    Badlands, USA

    Banff, Canada

    Galapagos, Equateur







30 mai 2017

DOC: Before the Flood / Avant le Déluge

2016. Leonardo Di Caprio, star mondiale, fraichement nommé ambassadeur de l'ONU, en charge du réchauffement climatique, dresse un bilan de l'urgence de la situation actuelle.



Dix ans après Une Vérité qui Dérange, Léonardo Di Caprio reprend le flambeau des mains d'Al Gore et met son image en jeu pour persuader les sceptiques du réchauffement climatique de l'urgence de notre situation. 
Après trois années passées à sillonner le monde, le réalisateur Fisher Stevens et la star hollywoodienne nous livrent un documentaire-choc sur l'état de la planète et ses perspectives d'avenir en matière d'écologie. Leur constat, forcément grave, se veut néanmoins optimiste et rempli d'espoir. Before The Flood (à prendre au sens biblique du terme) alterne les mises en gardes alarmistes (le massacre des forêts philippines pour créer des champs sans fin d'huile de palme, l'accélération de la fonte de l'immense calotte glaciaire du Groenland, les premiers déplacements de population de réfugiés climatiques des iles du pacifique sur le point de disparaitre suite à l'augmentation du niveau de la mer, etc) et les avancées remplies d'espoir (la prise de conscience du gouvernement chinois en matière d'écologie, l'indépendance vis-à-vis d'énergies fossiles des Pays-Bas, les progrès constants de l'Allemagne en matière d'énergies renouvelables, et bien sûr la signature des accords de Paris de la COP21).
Alors qu'un climatosceptique s'installe pour quatre années à la tête de la première puissance mondiale, le film résonne comme un avertissement pour rappeler à l'Amérique sa responsabilité dans la dégradation de la situation actuelle, et son indispensable implication dans toutes les décisions qui permettront de sauver ce qui peut encore l'être.

Un nouveau cri d'alarme dans un monde qui continue à faire comme si l'essentiel était ailleurs. L'un des plus grands mystères de notre époque. 

Before the Flood, un documentaire de Fisher Stevens, sorti en 2016.


La bande-annonce:



Le discours de Léonardo Di Caprio devant les représentants de l'ONU:






17 mai 2017

ROMAN & FILM: Jonathan Livingston le Goéland

Alors qu'il devrait se contenter de dormir et de manger comme les autres goélands de son Clan, Jonathan aime voler ...


Oui, le livre comme le film ont un peu vieilli, et sont vraiment très marqués années 1970.
Mais au-delà de ce énième constat sur le temps qui passe, Jonathan Livingstone le Goéland reste une magnifique fable, et le film une expérience cinématographique unique, au service d'un message universel accessible à tous.
Jonathan est un goéland (presque) comme les autres qui vit au milieu des siens sur une falaise au-dessus de l'océan. Comme les autres, mais à une différence près: Jonathan veut voler. Malheureusement pour lui, la tradition ancestrale de son peuple veut que les goélands se contentent d'utiliser leurs ailes pour se déplacer maladroitement sur des courtes distances, et accessoirement pour les plus habiles d'entre eux pour pêcher, et certainement pas pour s'amuser et pour voyager. Jonathan, lui, veut voler, aller plus loin, plus vite, et découvrir le monde, ce qui, comme vous l'imaginez, passe assez mal auprès de sa petite communauté conservatrice. Sa soif de liberté va l'amener à s'opposer à son peuple, à prendre des risques, et à partir en exil.
Après Jack London et son chien Buck, et avant Bernard Werber et ses fourmis, Jonathan Livingstone le Goéland adopte le point de vue d'un goéland. Le parti pris est fort, original, même si le parallèle avec l'homme reste omniprésent. Richard Bach, l'auteur du livre, et après lui Hall Bartlet, réalisateur de son adaptation cinématographique fidèle, nous invitent à un trip spirituel et sensoriel au plus prés des éléments, à être portés par le vent entre le ciel et la mer pour un magnifique voyage. L'occasion pour eux de nous parler de droit au rêve, de droit à la différence, de droit à la liberté. En dire davantage sur l'histoire serait criminel, mais il est probable que ce petit roman court (une centaine de pages), à ranger sur une étagère de bibliothèque entre le Petit Prince de Saint Exupery et l'Alchimiste de Paulo Cuehlo, vous habitera longtemps une fois le dernier chapitre achevé.  Quant au film, son caractère unique (et "new age") le condamne sans doute à rester seul sur son étagère, tant il n'est comparable à aucun autre.  

Un petit livre pour une grande aventure.


Jonathan Livingstone le Goéland de Richard Bach (
Première publication en 1970)


Jonathan Livingstone le Goéland, un film de Hall Bartlet (1973)



Sur ce site, pour les amateurs de récits à part:





5 mai 2017

SEUL FACE A LA NATURE / MAN VS WILD (TV show)

Bear Grylls, spécialiste de la survie en milieu naturel hostile, se met volontairement dans des situations périlleuses dans des environnements sauvages extrêmes et nous explique comment survivre.


Alors éteignons tout de suite un incendie qui pour moi n’a pas de raison d’être : oui, Seul face à la Nature (Man vs Wild dans son titre original) est un show télévisé très bien préparé, savamment mis en scène, parfois bidonné, et son animateur vedette Bear Grylls joue les rescapés solitaires alors qu’il est en permanence entouré d’une solide équipe de tournage.
Mais...
En terme à la fois d’aventure humaine et de culture de la survie en milieu naturel hostile, Bear Grylls est notre maître à tous. Chacune de ses émissions propose son lot de leçons de vie, de conseils éclairées et d’astuces ingénieuses pour ceux qui sont concernés par l’immersion en milieu naturel, et au delà par le rapport à la nature. Car malgré l’inévitable construction marketing du show, sa sincérité et son engagement dans ces aventures "into the wild" (ainsi que ceux des membres de son équipe technique) dans les lieux les plus retirés de la planète sont indéniables, et le résultat souvent plus que convainquant. Cet homme est passionné par ce qu’il fait, et il prend un réel plaisir à partager ses connaissances avec nous. Et c’est déjà un très beau cadeau.

Périlleux, extrême, documenté ... et potentiellement utile !

Man vs Wild, un tv show créé par Bear Grylls
8 saisons entre 2006 et 2015 - 72 épisodes - Discovery Channel
Disponible en DVD/BlueRay





Sur ce site, d'autres illuminés :

DOC: Grizzli Man
SITE INTERNET: Jessi Wandering
DOC: Les Pouvoirs Magiques de l'Eau